Les aventures de Percy Jackson
Rick Riordan (Albin Michel, collection Wiz)
Quand j’ai lu le premier tome des aventures de Percy Jackson, Le voleur de Foudre, ce n’était pas que le livre m’attirait franchement – ce genre d’aventure n’est pas trop ma tasse de thé – mais parce qu’il était en compétition pour le Red House Children’s Book Award (qu’il a d’ailleurs gagné). Une fois commencé par contre, je n’ai pas pu m’arrêter ! Je viens de finir le troisième tome (Titan’s Curse) alors que le deuxième tome vient tout juste de sortir en France. Heureusement, Riordan nous promet 5 aventures en tout !
Et ça parle de quoi tout ça?
Lorsqu’on rencontre Percy pour la première fois, dans Le voleur de foudre, il en est à sa sixième école en six ans. Il a tendance à attirer les gros ennuis et ses problèmes avec la discipline font qu’il se fait renvoyer à chaque fois. On apprend qu’il est dyslexique et souffre de THADA – plus tard on découvrira que ces deux conditions sont tout à fait normales pour un enfant comme lui. Car Percy n’est pas un enfant comme les autres, c’est un « sang- mêlé », un « héro », bref un enfant d’un parent mortel et … d’un dieu de la mythologie grecque ! Le surplus d’énergie qui lui vient de son côté « mythologique » ressort comme un symptôme de THADA. C’est un bon point pour Riordan : ce n’est pas très souvent que la dyslexie et THADA sont traités comme des points positifs dans le caractère d’un enfant (son fils souffre de ces conditions et c’est à l’origine pour lui que ces histoires ont été créées).
Bref, il arrive toujours des trucs bizarres à Percy et lorsqu’il est attaqué par un de ses profs (qui se transforme en monstre pour l’occasion, si si !) lors d’une visite au musée, il est sauvé par Grover, son meilleur ami qui est en fait un satyre et qui l’emmène dans un camp dirigé par Dionysos, une sorte de colonie de vacances pour héros à Long Island. Gardé par des barrières magiques, c’est le seul endroit où ces enfants peuvent être protégés des toutes sortes de monstres qui veulent les détruire. Il y rencontre Annabeth, une fille d’Athéna, et qui a passé presque toute sa vie là-bas.
C’est là que commencent les aventures de Percy : il se doit de retrouver l’éclair de Zeus du vol duquel son père, Poséidon, dieu de l’océan, est accusé. Il se doit aussi de retrouver sa mère, enlevée par un minotaure.
Dans la deuxième aventure La mer des monstres, Percy est maintenant plus à l’aise avec son statut de héros et de fils de Poséidon. Pourtant rien d’étrange ne se passe dans sa nouvelle école. Jusqu’à ce que Annabeth débarque pour le prévenir que les barrières magiques qui protègent la colonie des Sang-mêlés ont été empoisonnées et le camp et ses habitants sont en grave danger. Pour les sauver, Percy, Annabeth et Grover doivent parcourir la mer des monstres, qui porte bien son nom d’ailleurs. Parcourir une mer, c’est facile pour le fils de Poséidon, non? ….. eh ben non, pas tant que ça comme le découvrira bientôt Percy. Cette deuxième aventure est toute aussi pleine de rebondissements, de nouveaux caractères et de révélations sur ceux que l’on connaît déjà. Comme pour le premier, j’ai appris beaucoup sur la mythologie en lisant ce livre.
Alors, pourquoi est-ce que je les aime tant ? Un critique du Sunday Times a décrit cette série comme étant « Buffy meets Artemis Fowl » et il n’avait pas tort ! Riordan a réussi à intégrer les dieus de la mythologie grecque à notre vie moderne avec une aisance incroyable : les centaures cachent leurs jambes dans des fauteuils roulants, Poséidon est un surfeur vieillissant, Arès un biker agressif etc. On voit bien que Riordan a scrupuleusement étudié la mythologie. Avec beaucoup d’humour et des rebondissements tout aussi inattendus les uns que les autres, c’est haut la main ma série préférée d’aventures fantastiques. Harry Potter … c’est qui ?