Ivan le terrible
Anne Fine
Ivan the Terrible, traduit par Nadia Butaud
(L'Ecole des Loisirs, collection Neuf)
Boris parle russe, et ce matin-la, ça ne lui porte pas chance car la directrice l’appelle dans son bureau pour qu’il puisse s’occuper de Ivan, nouvel élève russe auquel il doit servir d’interprète. Malheureusement, Ivan s’avère être un petit peu difficile : il passe son temps à injurier élèves et professeurs ! Boris se retrouve dans une situation un peu fâcheuse : doit-il traduire toutes ses injures et souffrir les conséquences potentiellement désastreuses ou dire à la place ce qu’il pense que les autres veulent vraiment entendre ?
J’ai lu ce livre après que Gawou m’ait demandé mon avis ; elle l’avait tout juste lu et ne savais pas trop quoi penser. Ben, moi non plus, je dois bien le dire. C’est sensé être une histoire très drôle, mais bien qu’il y ait de bons moments (dont l’histoire des comptines, car c’est vrai que si on écoute bien les paroles, c’est assez effrayant !), j’ai trouvé ça loin d’être hilarant (pas comme Au Secours, c’est Noël, en tout cas). J’ai trouvé qu’une fois qu’on apprend la raison pour laquelle Ivan est si agressif, ca rend l’histoire encore moins plausible !
Bref, c’est loin d’être le meilleur livre d’Anne Fine, et pourtant il a reçu la médaille d’argent du défunt Nestlé Children’s Book Prize en 2007.