Pendant que tu dors
Deacon fait partie des “nouveaux talents” britanniques. Son style se distingue par son côté sombre, à la limite du macabre quelque fois à mon goût, ce qui est assez rare ici, où l’on trouve encore beaucoup d’illustrations assez traditionnelles (dans le genre Helen Oxenbury).
Cette histoire, c’est celle des doudous et de ce qu’ils font lorsque la nuit tombe et les petits dorment. Qui recouvre les enfants quand ils ont froid ? Qui les découvre quand ils ont chaud ? Qui les empêche de tomber du lit ou de se réveiller quand un certain monsieur à barbe blanche passe par là ?
En gros, les doudous travaillent dur, toute la nuit, mais le matin, les enfants le leur rendent bien.
Ce qui est bizarre, c’est que, en fait, je n'aime pas les illustrations de ce livre (surtout par rapport à d’autres livres de Deacon, comme Bidou); je les trouve à la limite du terrifiant quelque fois.
Pourtant il y a quelque chose de très émouvant dans ce livre qui fait que je l’aime beaucoup (contradiction, quand tu nous tient !). C’est une très jolie histoire; Master O. a regardé son doudou d’une autre façon après avoir écouté cette histoire !
Je pense que le petit ours de l’histoire est un petit clin d’œil à Winnie l’Ourson – celui de Shepard, pas celui de Disney. Vous trouvez pas?