Shirley Hughes

23 mars 2007

Il y a quelque semaines, j’ai rencontré Shirley Hughes – j’étais allée l’entendre parler à l’occasion du festival de littérature de Bath. Hughes est une institution, peut-être l’illustratrice la plus connue et la plus aimée ici, et ailleurs. Pendant sa présentation, elle a expliqué que son éditeur, à l’époque, avait d’abord refusé Dogger, son livre le plus connu car il le disait « too English », et bien qu’elle l’ait nié, c’est pourtant vrai, pour moi, c’est ça Shirley Hughes, c’est l’Angleterre. Une Angleterre à une époque indéfinissable ( peut-être quelque part entre les années 50 et la fin des années 70 ?), douce mais « old-fashioned », où les enfants font des cabanes dans le jardin quand il fait beau et des cabanes avec des draps dans leurs chambres quand il pleut. Il ne se passe jamais rien d’extraordinaire dans ses histoires: pas d’extra-terrestres, pas de monstres ou de chiens qui parlent – non, juste des fuites de tuyauterie, des petits garçons qui perdent leurs doudous, des dimanches à la mer.

Parmi ses livres les plus connus, il y a bien sur Dogger, et les séries : Alfie, Olly & Me, My Naughty Little Sister et The Nursery Collection.

Mon préféré à moi, c’est Annie Rose is my Little Sister (de la série Alfie). C’est sûrement parce que j’ai un fils ainé et une fille cadette; j’aime le fait que Alfie et Annie Rose se chamaillent mais qui s’aiment beaucoup quand même et Hughes sait le montrer si bien.